Les ostréiculteurs mettent les watts

A partir de la semaine prochaine, les ostréiculteurs de l’île de Ré comme de toute la Charente-Maritime rentrent dans la période de pic d’activité de la profession pour le calibrage, le conditionnement et l’expédition des huîtres à Noël et à la Saint-Sylvestre.

Mais cette année, ils entrent dans cette période clé pour leur activité avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, avec les risques de coupure d’électricité ou de délestage. Il serait fâcheux pour la profession que cela arrive au plus fort de leur activité alors que la fenêtre de tir est d’un mois à peine, pour qu’ils réalisent plus de 50% de leur chiffre d’affaires annuels en commercialisant plus de 60% de leur production sur ce seul mois de décembre et début janvier. D’après notre confère de Sud-Ouest Charente-Maritime, sur le bassin de Marennes-Oléron, ce sont environ 20 000 tonnes d’huîtres qui sont expédiées à Noël. C’est le plus important bassin de production d’Europe.

Sur la quarantaine de producteurs rétais, la majorité s’est équipée de groupes électrogènes pour pallier cette hypothèse. De son côté, le gouvernement vient d’annoncer qu’il n’y aurait pas de délestage en décembre, selon les données fournies récemment par Réseau de Transport Electrique de France (RTE).

Néanmoins, le sénateur de Charente-Maritime Daniel Laurent et le député de La Rochelle/Ré Olivier Falorni ont chacun demandé début décembre, au ministre de la Transition énergétique que la profession conhylicole soit classée prioritaire en cas de délestage.

A partir du 12 décembre des renforts saisonniers sont embauchés dans de nombreuses entreprises ostréicoles afin de procéder au tri, au calibrage, au détroquage des huîtres et à l’emballage. Toutes ces étapes sont voraces en électricité. Mais c’est surtout l’étape de la purification qui est essentielle, elle, à la sécurité sanitaire !

Virginie Valadas

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