Les Francos de nuit vues par Madeleine et Julie
Sting, Patrick Bruel, Vladimir Cauchemar, Ninho ou encore Jean-Michel Jarre, pour ne citer que les têtes d’affiche programmées en fin de soirée sur la grande scène Jean Louis Foulquier, ils ont tous attiré un public conquis, de toutes générations (selon la programmation du soir) et ont partagé un instant de scène unique, comme seules les Francofolies savent en faire naître.
Décidément, une quarantième édition exceptionnelle !
Située entre la tour de la Lanterne et la tour de la Chaîne, la scène qui tient son nom du créateur des Francofolies, Jean-Louis Foulquier, offre aux festivaliers et aux artistes un cadre unique : un festival en bord de mer implanté en plein centre-ville, une scène entourés d’un côté par l’océan et de l’autre par des bâtiments patrimoniaux.
40 ans et toujours autant de succès
Pour ses quarante ans, le festival a vu les choses en grand. Si le public, en plein rêve de gosse, a tout donné pour Sting, Eddy de Pretto a rencontré un public plus timide. Taquin, le jeune chanteur parisien s’est joué de la situation : “pour danser c’est pas compliqué : il vous suffit de bouger vos hanches et vos épaules”.
Parce qu’un géant de la musique comme Sting ne suffisait pas pour célébrer quarante ans de folies, le festival rochelais s’est offert un closing électrique avec Jean-Michel Jarre. “Il m’a fallu attendre mes 75 ans pour le voir en concert” s’exclame un festivalier. Il suffisait de déambuler dans la fosse pour réaliser le succès de la quarantième programmation des Francofolies.
40 ans et toujours aussi jeune
Certains festivaliers parmi les 15-25 ans, attendaient depuis 10 heures du matin, sous le soleil tapant. Leur objectif ? S’assurer une place au premier rang. Cette année encore le rap, le hiphop et l’électro français étaient à l’honneur lors de deux soirées. Sur le parking du vieux port chauffé par le soleil, les plus jeunes se sont déchaînés à coup de pogos sur les sons de leurs rappeurs préférés.
40 ans et toujours aussi engagé
La célébration de la chanson francophone depuis quarante ans, n’est pas le seul engagement du festival. Il a obtenu en 2021 la norme RSE ISO 2021. Cette dernière garantit une transparence dans les engagements climatiques des événements. L’importance de l’écologie aux Francofolies dépasse la simple programmation diurne du festival. Au concert, pas de blabla, tout est mis en œuvre pour que les festivaliers trient leurs déchets. La lutte contre les violences sexistes et sexuelles y a aussi sa place. Dans les toilettes, se trouvent des affiches sur lesquelles on peut lire : “tolérance zéro envers toute forme de discrimination ou de violence”. Cette quarantième édition a été, à plus d’un titre, exceptionnelle. Merci Les Francos !
Journaliste et montage Madeleine Montoriol
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