FEMA 2024 : à la gloire de Pagnol
Dimanche 07 Juillet, le 52e édition du Festival La Rochelle Cinéma s’est refermée sur une note provençale et avec un peu, beaucoup même, d’accent marseillais.
À l’occasion des 50 ans de la disparition de Marcel Pagnol, l’auteur était mis à l’honneur au cours du Festival La Rochelle Cinéma. Madeleine et Julie, toutes les deux apprenties reporters au média Les Rétais ont pu assisté à une rétrospective de ses films, en présence de son petit-fils, Nicolas Pagnol. Une chance car aucune rétrospective du réalisateur, grande figure du cinéma français et de la littérature du XXe siècle, n’avait été organisée depuis celle de 1995 à la Cinémathèque de Paris.
Chaque jour, la projection d’un film de la collection Pagnol était diffusée et animée par des spécialistes, critiques et personnalités du cinéma. Au programme, les incontournables Marius, Fanny, César et Topaze, les trois adaptations de Jean Giono : Angèle, Régain, Jofroi, et les un peu moins connus, Le Schpountz, Merlusse, La Femme du Boulanger et la Fille du Puisatier.
Dans la salle bleue de la Coursive, nous retrouvons Nicolas Pagnol, écrivain et président de la Fondation Marcel Pagnol, venu présenter deux des films de son grand-père: Merlusse et Jofroi. Moins connus que la trilogie marseillaise, mais tout autant des films emblématiques à ne pas manquer. Une occasion pour une nouvelle génération de spectateurs de découvrir sur grand écran les œuvres du cinéma Pagnol, en noir et blanc.
La séance s’ouvra sur Merlusse, film datant de 1935 et qui met en image les souvenirs de Pagnol lorsqu’il était surveillant au lycée Thiers de Marseille. À la veille de Noël, Monsieur Blanchard le balafré (qu’une blessure de guerre a rendu borgne), et que les plus grands de l’école surnomment Merlusse “parce qu’il sent la morue, pardi !” est chargé de surveiller les enfants oubliés par leurs parents. Un supplice pour ces orphelins ou exilés car Merlusse est non seulement effrayant mais aussi le plus détesté des pions du lycée. Jofroi sortit en 1933, est diffusé dans la foulée. Le vieux Jofroi (Vincent Scotto), a vendu son verger à Fonse (Henri Poupon) mais quand ce dernier décide d’arracher les plus vieux arbres, Jofroi s’y oppose et menace de se suicider. Il va tout faire pour empêcher Fonse de prendre possession de ces arbres fruitiers, à qui il a consacrés toute sa vie, quitte à le faire passer pour un bourreau dans tout le village.
Tous les films du cinéaste, dramaturge et romancier ont été restaurés sous l’impulsion de Nicolas Pagnol et des Fonds de dotation Marcel Pagnol et les nouvelles versions seront diffusées au cinéma à partir du 24 Juillet. Le moment idéal pour les fans et curieux de redécouvrir ou découvrir ses films aussi intemporels qu’universels.
Journalistes et montage Madeleine Montoriol et Julie Debray
https://festival-larochelle.org/
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