Une petite bamboche qui a tout d’une grande

Marine de Missolz croise les doigts. Avec elle son ami, le danseur et chorégraphe Sylvain Riéjou croise les doigts également. Est-ce que cette nouvelle édition d’une Petite bamboche du nord de l’île va passer entre les gouttes, enfin plutôt entre les rafales de vent, enfin entre les deux ?

Au moment où Domingos devrait soufflait le samedi 4 novembre en soirée, le public attendu sera bien calfeutré dans la salle des Marées de la Prée des Portes-en-Ré où pour le coup, il risque d’y avoir un sérieux coup de chaud, tant la programmation qu’a réservé Marine au public est jubilatoire.

C’est déjà la dixième édition d’une petite bamboche que Marine de Missolz propose aux Rétais et la deuxième aux Portes-en-Ré… Et cela fait seulement deux ans qu’elle a lancé ses soirées avec une exigence dans la qualité des spectacles proposés mais pour autant, la volonté affichée d’attirer un public populaire et familial.

Marine de Missolz, par ailleurs comédienne et metteuse en scène s’est installée à l’île de Ré avec l’envie farouche d’y secouer le cocotier, même au cœur de l’hiver, grâce à l’association La mer écrite. Pour cela, elle conserve les trois ingrédients principaux qui ont fait le succès des petites bamboches : un spectacle de danse, de cirque ou de théâtre, un concert et une fin de soirée animée par un DJ.

Un one man show video-chorégraphique

En ouverture de bamboche, à 19h, Sylvain Riéjou, danseur et chorégraphe propose son one man show vidéo-chorégraphique « Mieux vaut partir d’un cliché que d’y arriver » où avec humour, il tourne en dérision l’artiste tourmenté en pleine création de son spectacle. Une performance qui inclut de la vidéo. Sylvain Riéjou se croque le cerveau et en joue. Premier opus du danseur et vidéaste, ce One man show vidéo-chorégraphique partage avec panache et dérision les questionnements liés à la création. Sylvain Riéjou connait déjà le territoire puisqu’il collabore régulièrement avec Olivia Grandville, la nouvelle directrice du Centre National Chorégraphique de La Rochelle Mille plateaux.

Du rock d’hacienda, du groove de grange !

La dérision, voici une arme que manie également le duo vendéen qui compose Le french cow boy and the one (ex Little rabbits). Ils joueront leur dernier album Niente, qui signifie « rien » en italien. Un album d’électro dance floor de catacombe, ou du rock d’hacienda, du groove de grange.  Sur ce troisième album, il est bien question de tout, et surtout de rien. Accompagné d’Eric Pifeteau, ex-Rabbit lui aussi, Federico Pellegrini dégaine un blues électronique libérateur dans un duel au soleil couchant sur dancefloor que seul Rebotini oserait affronter et dont Katerine serait le juge-arbitre. Voilà qui met l’eau à la bouche.

L’association La Mer Ecrite, qui organise la soirée, ouvrira une buvette tout le long de la soirée, et invite le traiteur familial Baudo île de Ré à concocter ses excellents burgers classiques et végétariens.

Une belle soirée en perspective pour une entrée prix libre !

Petite bamboche du nord de l’île le samedi 4 novembre à partir de 19h, salle des Marées de la purée aux Portes-en-Ré.

Prix libre

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