Le rallye des princesses : glamour et vroum vroum rétro
L’escale à Saint-Martin-de-Ré du rallye des Princesses ne sera pas passer inaperçue. Difficile de ne pas « craquer » devant ces carrosseries au designs rétros, aux mécaniques pétaradantes, aux chromes brillants, aux tableaux de bord et sièges vintages tout en cuir.
D’ailleurs, nous n’y avons pas résisté non plus, en apercevant tous ces véhicules anciens, dont certains bolides exceptionnels, qui se garaient dans le champ du Vert Clos à l’entrée de Saint-Martin-de-Ré pour une escale rétaise du rallye des Princesses.
L’exhibition de ces véhicules anciens est spectaculaire, d’autant que dans le lot de ces vieilles voitures, certaines sont de véritables pièces de collection comme une Alpha Roméo Giulletta Spider ou une Ferrari Testa Rossa F110.
Le rallye des Princesses est un rallye réunissant uniquement des binômes féminins : pilotes et co-pilotes qui suivent le même road book pendant une semaine. Cette édition 2024 a réuni 60 duos composés de deux amies, de deux soeurs, ou d’une mère et sa fille… Les duos rivalisaient d’élégance également en affichant le même « dress code ». Ce qui ajoute au spectaculaire des escales. Aux escales, les équipages sont rejoints par leurs équipes de mécanique pour refaire les niveaux et autres réparations (souvent des hommes en fait), ces vieux véhicules de collection nécessitant un entretien constant dès lors que les kilomètres défilent.
Parti de la place Vendôme à Paris, pour regagner les bords de Loire, avant l’escale à Saint-Martin-de-Ré puis direction la Dordogne du côté de Sarlat puis Carcassonne, le rallye des Princesses est arrivé le 1er juin en Andorre. L’idée est de permettre aux équipages de découvrir des lieux de patrimoine en France et de séjourner pour une nuit dans des établissements d’hôtellerie haut de gamme. Réservé à des « happy few » avec un ticket d’entrée entre 2500 euros et 5000 euros, sans compter l’usage de la voiture de collection, le rallye des Princesses peut paraître désuet et surtout peu écologique, il donne néanmoins à observer de véritables trésors de design et de mécanique d’antan.
À défaut de les conduire, il encore possible d’admirer ses bolides, sans doute plus pour très longtemps. Car dans quelques années, ce genre de manifestation ne sera plus possible.
Images et montage Hugo Da Silva, article Virginie Valadas