La Flotte : une politique de l’emploi très sociale

Le maire de La Flotte Jean-Paul Héraudeau a invité les journalistes à une conférence de presse destinée à faire la lumière sur la politique sociale de la municipalité en termes d’emploi et de recrutement. Une politique qui multiplie et favorise les initiatives et des dispositifs d’insertion, afin de former et d’intégrer des jeunes et des adultes dans un cheminement de retour vers l’emploi. Un échange gagnant-gagnant pour la collectivité comme pour ceux qui bénéficient de cette politique.

Maxence et Remy, respectivement 18 et 20 ans sont intégrés depuis le mois de janvier à l’équipe de salariés de l’Accueil de Loisirs sans hébergement (ALSH) de La Flotte dans le cadre d’un Service Civique. Les deux jeunes Rétais bénéficient de ce dispositif pour une durée de huit mois et viennent ainsi compléter l’équipe des huit animateurs (pour 49 enfants). Un vrai plus pour Théo Cheminade, le directeur de la structure qui apprécie que les deux jeunes gens participent à l’accueil des familles et à créer de nouvelles animations pour les enfants.

Maxence et Remy sont absolument ravis de la chance qui leur a été laissée avec ce Service civique alors qu’ils étaient l’un et l’autre en rupture d’orientation et un peu désoeuvrés. C’est l’organisme UnisCité spécialiste des services civiques qui a permis que les deux jeunes hommes obtiennent l’agrément de la mairie de La Flotte pour pouvoir intégrer l’équipe de l’accueil de loisirs.

Les services civiques sont des dispositifs très cadrés, d’une durée de six mois à un an, ils sont réservés aux associations et aux collectivités territoriales et doivent s’exercer dans les domaines de la médiation culturelle, de l’animation, de la solidarité ou de l’environnement. Rémunérés à hauteur de 600 euros, Maxence et Remy peuvent aussi bénéficier, en plus d’une première expérience de travail qu’ils valoriseront ensuite, d’une formation s’ils le souhaitent. L’un d’entre eux va d’ailleurs passer son BAFA dans le cadre de son service civique pour continuer à travailler dans l’animation auprès des enfants.

La belle histoire de Kumba

Kumba pourrait, si elle le souhaite être titularisée à la mairie de La Flotte où elle exerce dorénavant ses compétences en tant qu’assistante de communication et chargée d’accueil. La jeune femme, diplômée d’un Master, est rentrée à la municipalité en tant qu’agent d’entretien, elle a été remarquée pour sa supérieure hiérarchique pour son potentiel. Depuis janvier, elle est en CDD pour des missions qui correspondent mieux à son niveau d’études supérieures. La balle est dans son camp pour une stabilité de son emploi au sein de la collectivité.

Comme Kumba, de nombreux collaborateurs de la mairie ont bénéficié d’offres de « stages » et de CDD avec la mairie, grâce aux bons échanges et au partenariat fructueux qui existe entre l’Adef  (Association Développement Emploi Formation) et la municipalité.. Mylene Buisson est responsable de l’antenne rétaise de l’Adef, elle travaille en très étroite collaboration avec les dix mairies rétaises, avec la Communauté de communes et dans « un réel climat de confiance réciproque » avec la mairie de La Flotte. Cette collaboration au plus près a permis que depuis 2007, 96 demandeurs d’emploi ont été mis à disposition par l’ADEF auprès de la Commune de La Flotte. Au moins 7 personnes ont été « stagiairisées » (dont 5 ces deux dernières années). Dans les personnels mis à disposition par l’Adef, plusieurs ont signé un CDD avec la Commune.

Apprentissage et insertion

La politique sociale de la commune s’illustre enfin dans le recrutement de jeunes en alternance : Laure est en master d’urbanisme, Athis en licence de ressources humaines. L’une et l’autre partagent leur temps entre leur centre de formation elles suivent des cours théoriques et les locaux de la mairie de La Flotte. Un pied dans la collectivité dans le cadre de contrats en apprentissage qui pourrait déboucher sur des propositions d’embauche.

Enfin, le maire se félicite de poursuivre la collaboration avec les deux structures d’insertion que sont La Verdinière et l’AI17 pour l’entretien des espaces verts et des rues de la commune. Là aussi, c’est un moyen de laisser une chance à des personnes en rupture ou en difficulté sur le chemin de l’emploi, puisque les deux associations sont reconnues pour leur excellent travail.

Virginie Valadas