Chanceux les petits Rétais qui apprennent l’île sous toutes les coutures

Ce mardi 26 novembre, les élèves de la classe de CE1/CE2 de l’école primaire de Saint-Martin-de-Ré sont plutôt contents : pas de calcul, ni de grammaire au programme, mais un enseignement tout aussi important pour devenir des bons citoyens rétais : une exploration dans les remparts de Saint-Martin-de-Ré pour aller y observer insectes et plantes.

Pour cette sortie matinale, ils sont encadrés par leur institutrice bien sûr, mais aussi par Soraya et Waël, deux écogardes de la Communauté de communes de l’île de Ré et par Amandine Bac, artiste de land art. 

L’après-midi sera consacré à créer des créatures imaginaires, mi plantes, mi insectes sous la houlette de l’artiste. Les créations des enfants seront ensuite exposées dans le cadre du Mois de l’Environnement en avril prochain, dont le thème est, cette année : « Biodiversité et imaginaire ».

Les enseignants demandeurs

Cette action éducative est le fruit d’un partenariat étroit liant les écoles et centres de loisirs de l’île de Ré avec les différents services de la Cdc rétaise. Ici ce sont les écogardes du service Environnement de la collectivité territoriale qui sont à l’oeuvre, mais les enfants auraient pu tout aussi bien bénéficier d’une animation sur la protection du littoral avec Clémence Vacher ou de la mobilité et du savoir rouler avec Émeline Chiorozas, de l’architecture et du patrimoine avec Hélène Gaudin, de la gestion des déchets avec Léa Chaigneau et Murielle Vergniol ou encore de médiation culturelle avec Ophélie Malais.

Presque 300 actions menées l’an passé

Au total, l’an passé, les écoles et centres de loisirs rétais ont bénéficié de 294 interventions de la cellule pédagogique de la Cdc, dans 100% des classes de l’île de Ré, y compris dans les maternelles pour certaines animations et au collège ainsi que dans les centres d’accueil des ados.

C’est une vraie politique éducative qui a été mise en place par la collectivité depuis dix ans, une politique qui est parfaitement accueillie par les enseignants rétais, qui en profitent pour développer une pédagogie transversale et pluridisciplinaire en fonction des activités et des animations. 

Tout cela se prépare en amont de l’année scolaire avec des interventions auprès des enseignants lors d’une réunion de rentrée. Une plaquette de présentation des différentes animations est présentée aux enseignants chaque année. 

Un sentiment d’insularité

Alors séance de cinéma ou de spectacle à La Maline ? Visite du centre de tri des déchets ou séance de compostage ? Visite des digues et préparation d’un kit de survie en cas de submersion ? Découverte de l’estran, des bois ? Découverte de l’architecture insulaire ? Ou encore faire une sortie vélo pour savoir rouler, entretenir sa bicyclette et connaître les règles de sécurité et le code de la route. Il y a l’embarras du choix. 

Outre les apprentissages transversaux que font les enfants, cela développe aussi chez eux un sentiment d’insularité, d’appartenance à un territoire et cela leur donne un  rôle de prescripteur à la maison. « Parfois, ajoute Lionel Quillet, le président de la Cdc, avec le sourire, les enfants savent mieux ce qu’est un Papi (programme d’action et de prévention des inondations) que leurs parents ! »

Virginie Valadas

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