Rivedoux-Plage
Un drôle d’atelier avait lieu en pleine nature
à Rivedoux-Plage lors d’un récent dimanche automnal mais ensoleillé. Il s’agissait de créer un totem sur un tronc d’arbre et de peindre des feuilles et des morceaux d’écorce de bois pour décorer la première mini-forêt plantée en décembre dernier sur un terrain derrière les tennis de Rivedoux.
Une petite vingtaine de passionnés étaient là autour de Valérie Lousteau qui a fédéré toute une équipe de volontaires pour la plantation et l’entretien de cette mini forêt.
En décembre dernier, 80 plants d’arbres d’essence locale ont été plantés. Puis la mini-foret s’est agrandie aux cours de différentes séances de plantation au cours de l’hiver (les arbres se plantent avant le printemps), avec selon les motivations des uns et des autres, jusqu’à une cinquantaine de participants.
Cette mini-forêt a aussi servi de base à différents projets pédagogiques des enseignants de l’école de Rivedoux-Plage, les enfants ont été mis à contribution. Cet été, pendant la sécheresse, les volontaires se sont relayés pour arroser les plants d’arbres. La municipalité de Rivedoux a mis à disposition une cabane où ranger les outils de jardinage et une petite réserve d’eau.
Pour Valérie, il s’agit non seulement de recréer de la biodiversité et des puits de carbone au coeur des villages de l’île de Ré, selon la technique du botaniste japonais Akira Miyawaki, qui a fait ses preuves partout dans le monde, quelque soit les sols et le climat. Mais il s’agit aussi de créer du lien social, de l’échange, du partage. La méthode japonaise préconisée est une question de densité de plants : trois par m2.
Un deuxième terrain rivedousais vers les Breuils pourrait bientôt accueillir lui aussi la deuxième mini-forêt. Mais surtout, Valérie Loustau espère essaimer dans les autres villages de l’île de Ré et faire naître des vocations de « colibris » un peu partout.
Virginie Valadas