Défense de la sali culture traditionnelle
Véronique Richez-Lerouge,
conseillère départementale et par ailleurs, spécialiste des labels alimentaires, monte au créneau pour défendre le sel naturel produit de manière traditionnelle à l’île de Ré, à Guérande et à Noirmoutier, soit un bassin de production de 600 sauniers et paludiers. Sel qui pourrait être assimilé à des sels de mine et à des sels produits de manière industrielle, dans le cadre d’une certification bio voulue par des experts de Bruxelles. Elle a alerté le député de la seconde circonscription de Charente-Maritime Frédérique Tuffnell, vice-présidente de Ramsar (pour la préservation des zones humides) afin qu’elle tente une action à l’Assemblée nationale. Frédérique Tuffnell et ses collègues de Loire-Atlantique (Sandrine Josso, Yannick Haury) et de Vendée (Stéphane Buchou) ont rédigé une Proposition de Résolution (PPR) le 17 décembre dernier. Cette PPR sera présentée à l’Assemblée nationale le 20 février prochain. Elle a pour objectif d’inciter Bruxelles a distingué les sels produits de manière artisanale et traditionnelle des sels produits industriellement et selon des méthodes qui semblent peu compatibles avec le développement durable et avec une labellisation bio, dans le futur cahier des charges.
Au delà de la saliculture, telle qu’elle est produite de manière séculaire à l’île de Ré, dans le respect de l’écosystème et des saisons, Véronique Richez-Lerouge met en garde contre un risque de dénaturation du label biologique et de la remise en cause de sa crédibilité.