Course au large
Défi de taille pour le navigateur rétais
Antoine Cornic : participer au Vendée Globe 2024. Dans le circuit de la course au large, le Rivedousais et son équipe représentent une petite écurie, avec son Imoca (navire de 60 pieds) Ebac Literie. Pour autant, Antoine Cornic court bien dans la cour des grands justement. Et il entend ne pas manquer à l’appel de tous les rendez-vous fixés dans le calendrier des coureurs au large jusqu’à l’objectif final : le tour du monde en solitaire et sans assistance, l’aventure maritime ultime.
Pour cela, le bateau a subi cet hiver quelques réparations que son capitaine nous commente dans un entretien. Après la Transat Jacques Vabre, il a fallu l’alléger et faire des réparations électroniques et électriques, investir dans de nouvelles voiles. Cela a pu s’opérer dans le chantier de Maître Coq, sur le plateau nautique de La Rochelle, un chantier gentiment laissé à disposition par le dernier vainqueur du Vendée Globe Yannick Bestaven parti construire son nouveau navire.
Serein, Antoine Cornic est impatient de démarrer la saison des courses en solo qui ponctuent cette année 2022 pour la qualification au Vendée Globe. Pour l’instant, 47 écuries sont candidates et il n’y a que 40 navigateurs qui prendront le départ, c’est pourquoi la participation à chaque course permet de marquer des points.
La Guyader Bermudes 1000 race est le premier rendez-vous des épreuves inscrites au calendrier 2022 des IMOCA Globe Series, le départ est prévu le 8 mai à Brest. Puis viendra le tour de l’Islande pour se confronter au pôle et la très fameuse Route du Rhum dont le départ sera en novembre prochain.
Les Rétais a assisté pour ce reportage à la très délicate opération de pose du mât tout neuf sur l’Imoca Ebac Literie, dans le bassin du Musée maritime de La Rochelle. Une opération délicate et un travail d’orfèvre. Puis Ebac Literie a regagné le bassin des Chalutiers avant ses premières sorties en mer. Le départ pour Brest est imminent.
Virginie Valadas