La classe de 5e est finalement maintenue

La très bonne nouvelle est arrivée

vendredi 25 mars en fin de matinée par un e-mail qui émanait de la direction académique : la sixième classe de cinquième, jusqu’alors menacée de fermeture par le rectorat est finalement maintenue.

Comme le soulignait la newsletter de l’Association des Parents d’élèves des Salières diffusée aux familles et aux médias dans le week-end : « l’union a fait la force ». C’est effectivement une victoire collective dont peuvent se féliciter en tout premier lieu les parents d’élèves qui se sont fortement mobilisés dès l’annonce de cette possible fermeture de classe début février. De fait, c’est tout un front commun rétais qui s’est constitué pour protester contre cette possible fermeture de classe. Pour rappel : la direction académique avait envisagé qu’il y aurait trois élèves de moins à la prochaine rentrée et que de 150, le nombre d’élèves de cinquième passerait à 147, cela suffisait à justifier la fermeture de classe. Ce qui aurait entraînait cinq classes de cinquièmes à trente élèves.

Ce front commun rassemblait les enseignants du collège (qui voyaient l‘enveloppe attribuée à leur volume horaire diminuer), la direction et l’encadrement de l’établissement mais aussi les élus, les maires, les conseillers départementaux de l’île de Ré dont Patrice Raffarin particulièrement impliqué, mais aussi le député Olivier Falorni, le président de la Communauté de communes de l’île de Ré Lionel Quillet.

Sans doute, la lettre que l’Association des Salières a fait parvenir au ministère récemment aura-t-elle était l’élément déclencheur. Les membres de l’association y argumentaient que les deux ans de pandémie n’avaient pas permis aux enfants de suivre un enseignement normal et égalitaire et que des classes de trente élèves allaient continuer d’en pénaliser certains. L’arrivée de deux élèves ukrainiens qui sont maintenant scolarisés au collège rétais aura aussi joué en faveur du maintien de la classe. D’autres élèves en provenance d’Ukraine pourraient rejoindre les bancs de Saint-Martin-de-Ré. Quant aux membres de l’association des parents des Salières, ils ont agi dans l’intérêt des enfants avant tout.

Alors que l’administration éducative semblait toujours camper sur ses positions en début de semaine dernière, un changement s’est opéré et la rectrice Bénédicte Robert a assuré que « la dotation globale horaire sera revue à la hausse pour permettre le maintien de cette sixième classe. »