Premier récit de leur rencontre avec des orques
Ebac a franchi la ligne d’arrivée jeudi 2 décembre
à Fort de France à 12h25 heure de Paris, après 24 jours 22 heures et 58 minutes de course à 10,51 nœuds de moyenne. La veille, mercredi 1er décembre, Laboratoires de Biarritz-No limit 4 us précédait les locaux en franchissant la ligne à 19h39, heure de métropole. Ebac literie ferme ainsi le pas des Imoca dans la Transat Jacques Vabre, avec la 20e place, mais ils ne sont pas pour autant les derniers de cette catégorie puisqu’il y a eu deux abandons : celui du Bureau Vallée de Louis Burton et Davy Beaudart qui avait démâté peu de temps après le départ du Havre et celui de Justine Mettraux et Simon Fisher : 11 th Hour Racing Alakai.
Il reste encore huit bateaux en course, dans la catégorie des Class 40.
Les deux derniers Imocas a arriver à Fort-de-France ont passé plus d’une semaine en mer que le premier Imoca à avoir franchi la ligne d’arrivée : Thomas Ruyant et Morgan Lagravière, arrivés à Fort de France dès le 25 novembre à bord de LinkedOut.
La performance d’Antoine Cornic et Jean-Charles Luro a été saluée à leur arrivée. Car comme ils le racontent, ils ont eu fort à faire avec deux orques et ont fini la course sans leurs principales voiles.
Virginie Valadas
Infos pratiques
Transat Jacques Vabre
- Course au large en binôme du Havre vers La Martinique
- 79 bateau sont au départ dans quatre classes : les Ultime, les Ocean Fifty, les Imoca et les Class 40.
- Antoine Cornic, le Rivedousais compose un équipage avec Jean-Charles Luro.
- Le binôme court sur l’Imoca Ebac Literie, une société de literie basée dans les Deux-Sèvres.
Deux orques ont attaqué un safran
Antoine Cornic : « Deux orques ont attaqué un safran au cap Finisterre, donc il en manque la moitié depuis. Puis, nous avons déchiré des voiles. Il nous reste un petit fractionné, un J2 et J3, donc c’était un petit peu long à la fin. Mais nous reprenons vite le sourire. Hier soir, nous avons validé notre pénalité de 5 heures, puis nous avons renvoyé le fractionné, il y avait 30 nœuds de vent, le bateau marchait entre 25 et 28 nœuds, ça fait du bien ! »
Jean-Charles Luro : « Ça part toujours par-devant sur les courses, mais au fur et à mesure qu’ils partaient, nous tapions dans la molle. Antoine (Cornic) veut faire le Vendée Globe, donc nous devions aller jusqu’au bout. Le chemin du Cap Vert jusqu’ici sous J2 était long »
Photo du rocher du diamant à l’arrivée à la Martinique de Jean-Charles Luro
Photo d’Antoine et Jean-Charles à l’arrivée de JEAN-LOUIS CARLI – ALEA – TJV
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