Olivier Falorni : bilan et perspectives à la fin de son 2e mandat

Les députés seront à l’arrêt forcé le 27 février prochain

Tout au moins en ce qui concerne leurs travaux parlementaires. Election présidentielle oblige, cette XVe législature s’arrête prématurément pour cause de calendrier électoral. Selon ce calendrier républicain, deux mois avant le premier tour de l’élection présidentielle, l’Assemblée nationale cesse ses travaux, afin que les députés qui se représentent, dont Olivier Falorni, puissent faire campagne dans leurs circonscriptions. Et cette année, la crise sanitaire n’a pas permis les échanges habituels entre l’élu parlementaire et les citoyens lors des cérémonies de vœux des maires de la circonscription. C’est sur la base de cette double « frustration » qu’Olivier Falorni a souhaité dresser le bilan de ses deux mandats avec un focus plus précis sur les actions qu’il a menées ces quatre derniers mois. Pour cela, il a organisé une conférence de presse à sa permanence parlementaire vendredi 28 janvier 2022.

Lors de cet échange avec les journalistes, Olivier Falorni a redit le positionnement qui avait été le sien au cours de ces deux mandats : celui d’un député libre et indépendant, une liberté qui lui a permis de prendre la posture d’un « contrôleur du gouvernement sans complaisance,  d’un lanceur d’alertes et de mener des travaux parlementaires sur la durée « . Parmi ceux -ci, son combat pour le droit à mourir dans la dignité. S’il a obtenu une première victoire en avril dernier, en faisant adopter l’article 1 de sa proposition de loi in extremis, il le sait, sa proposition de loi ne sera pas représentée avant la fin de la législature. Afin que le sujet soit repris par les candidats à la présidentielle comme le sujet sociétal et éthique du scrutin présidentiel 2022, il a invité Line Renaud à s’exprimer à la tribune de l’Assemblée nationale en octobre dernier. A ce jour, les candidats de gauche Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot ont inscrit le sujet à leur programme et sont favorables. Le « pas encore candidat » Macron lui ne s’est pas positionné, mais un bruit élyséen fait entendre qu’Emmanuel Macron serait favorable à une convention citoyenne sur le sujet. Valérie Pécresse prône elle le statu quo avec la loi Léonetti. Sur le même sujet, où son dérivé, Olivier Falorni se satisfait de l’ouverture de l’unité de soins palliatifs à Marlonges en décembre dernier, qui vient combler une lacune sur la circonscription.

Autre thème, autre adoubement de prestige : sur la protection animale, Olivier Falorni a reçu l’appui de Robert Badinter. L’ancien Garde des sceaux qui a abolit la peine de mort en France est maintenant un militant actif de la cause animale. Il a soumis l’idée au député de créer un défenseur des droits des animaux, comme il existe un défenseur des droits de l’homme en France. Concernant les animaux toujours, Olivier Falorni a déposé un texte avec le député azuréen Loïc Dombreval pour que les personnes décédées puissent être inhumées avec leurs animaux de compagnie. Cela a suscité l’ironie des autres parlementaires, mais pour dérisoire que cette cause puisse paraître, elle tient à cœur au député.